lundi 16 novembre 2009

Le droit des femmes en régression

En 1975, par la Loi Veil, la France s'est donnée une législation favorable à la maîtrise de leur corps par les femmes, en matière d'avortement...à l'essai, pour 5 ans!
En 1979, la loi Veil-Pelletier a confirmé ce droit en imposant "l'obligation hospitalière": chaque hôpital public devant créer une structure permettant de pratiquer les IVG (interruption volontaire de grossesse).
En 1982 le droit formel d'avorter devient un droit réel avec le remboursement par la Sécurité sociale.

En 2009, nous assistons au recul du service public de l'hôpital. Les IVG sont souvent pratiquées par le secteur privé (avec des tarifs parfois non réglementaires, le refus des étrangères sans-papiers et des mineures*) ou même, compte tenu de l'urgence, dans les pays étrangers ...comme avant les lois Veil!
En Ile-de-France QUATRE structures hospitalières IVG ferment cette année...Elles réalisaient 2800 IVG par an. En France, le nombre de maternités a diminué de moitié en 20 ans, les centres d'IVG également. En même temps les inégalités sociales se creusent. A Neuilly : 3 maternités pour 70 000 habitants; en Val de Marne 2 seulement ,pour 400 000 habitants.
Le Droit des femmes et l'Hopital public régressent.

Pour s'informer: http://www.planning-Familial.org
Une pétition pour la défense des structures pratiquant l'IVG à signer en ligne et faire circuler:
http://orta.dynalias.org/petition-structures-ivg/home

SAA

*Les mineures peuvent avorter sans autorisation parentale avec cependant l'assistance d'un adulte majeure référent.

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