Josette présente Isabelle Destombes |
C'est le dimanche 11 janvier 2015 que nous nous sommes retrouvés
pour la 13ème"Lecture d'hiver en Région Centre" accueillie par nos adhérents
et organisée par Ciclic (l'Agence régionale du Centre pour le livre, l'image et la culture numérique).
pour la 13ème"Lecture d'hiver en Région Centre" accueillie par nos adhérents
et organisée par Ciclic (l'Agence régionale du Centre pour le livre, l'image et la culture numérique).
L’œuvre choisie par Isabelle Destombes, notre lectrice d'un soir, était "A voix basse" de Charles Juliet. C'est avec beaucoup de conviction qu'Isabelle nous a fait partager la poésie de l'ouvrage. Elle a su, grâce à sa passion pour l'auteur, nous faire passer toute l'émotion de l'œuvre.
Charles Juliet est né en 1934 à Jujurieux (Ain). Après l'internement de sa mère dans un hôpital psychiatrique (à la suite d'une tentative de suicide
et pour son état mental dépressif), le jeune Charles est placé à l'âge
de trois mois dans une famille de paysans suisses qu'il ne quittera
plus. La disparition de sa mère et l'attitude de son père envers lui le
marqueront à jamais.
À sept ans, il assiste à l'enterrement de sa mère biologique, morte de faim pendant la seconde guerre mondiale dans l'asile où elle a été placée.
À douze ans, il entre comme enfant de troupe dans une école militaire. Il est l'auteur de nombreux romans ("Lambeaux"), recueils de poèmes, essais sur la peinture.
À sept ans, il assiste à l'enterrement de sa mère biologique, morte de faim pendant la seconde guerre mondiale dans l'asile où elle a été placée.
À douze ans, il entre comme enfant de troupe dans une école militaire. Il est l'auteur de nombreux romans ("Lambeaux"), recueils de poèmes, essais sur la peinture.
Il publie "A voix basse" en 1997. En neuf chapitres, en neuf étapes, ce livre retrace l'itinéraire
difficile, contrarié, de celui qui veut parler avec les seuls mots de
l'intériorité, de celui qui veut atteindre sa propre vérité. Ces poèmes s'adressent à ceux
qui n'ont plus la force d'avancer. Ils leur suggèrent qu'il existe une
possibilité de trouver la lumière au cœur des ténèbres, que la voie
existe qui mène du malheur à l'ouverture.
"Celui qui n’a pas
pénétré sa nuit
n’est pas descendu dans l’abîme"
"que sait-il du regard
qui s’inverse
du face-à-face avec soi
des tourments qu’il entraîne"
"que sait-il
de l’âpreté du combat
du sans-fond de la détresse
des affres de l’agonie"
"que sait-il
de ce qui naît
du consentement
à la mort"
("A voix basse",chapitre 9)
Après avoir débattu sur nos ressentis, la soirée s'est poursuivie, avec des nourritures terrestres, autour du buffet convivial copieusement constitué par les participants.
Prochaine lecture à la mi février !
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